Oscille le pendule
Des heures interminables
Les pensées vagabondes
Se fondent et se défont
Voltigent et virevoltent
En volutes de miel
En parfums de cerise
En cascades d’opium
Sous mes paupières closes
Naissent et meurent des orages
Entre tes mains crispées
Naît et meurt mon désir
Oscille le pendule
La nuit n’en finit pas
Le sommeil immobile
T’éloigne peu à peu
Vision fugace et vive
Proche et loin à la fois
Insaisissable espoir
D’une agonie sans fin
Oscille le pendule
Tes bras tant désirés
S’estompent dans la brume
Et reste mon chagrin