Je suis las de ces jours
Vibrants de légèreté,
Qui meurent le cœur trop lourd
D’avoir raison gardé ;

Ces jours gris, tristes et vides,
Rayonnants de lumière,
Et de questions livides
Comme autant de prières,

Tout au long des secondes
Qui suintent goutte à goutte
En perles moribondes
De regrets et de doutes...

Les voix se taisent enfin,
Drapées dans leur linceul.
Riez, frères humains !
Et puis… Laissez-moi seul.